La ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, a indiqué, le 21 février à Brazzaville, que le Congo s’employait activement dans la riposte de l’épidémie du SIDA en mettant l’accent sur les mécanismes de prise en charge complète des personnes vivant avec cette maladie.
Le Congo s’est aligné aux nouvelles recommandations de l’OMS dans le suivi des personnes vivant avec le VIH en réactualisant les nouvelles lignes directrices élaborées et les normes de procédures en 2010. Ces lignes directrices tiennent compte des nouveautés en matière de dépistage, de prévention de l’infection à VIH tels que la prophylaxie pré exposition et l’utilisation de l’auto test de dépistage, a dit Jacqueline Lydia Mikolo.
Pour la ministre de la Santé, la prévention et la prise en charge du VIH SIDA ont connu des avancées significatives ces dernières années au plan mondial. Le gouvernement congolais s’est investi pour faciliter l’accès à la prévention, avec un accent particulier sur la transmission de la mère à l’enfant, l’accès aux soins et au traitement à l’infection à VIH par la sensibilisation de la population, a la gratuité du traitement anti rétro viral et le suivi des patients, l’équipement des formations sanitaires pour le suivi des malades et le renforcement des capacités du personnel soignant.
« Le Congo adhère à la vision stratégique de l’ONU SIDA qui s’attèle à atteindre l’objectif 90- 90 concernant le traitement du VIH à l’horizon 2020. Aussi il compte poursuivre les efforts par l’élaboration du plan d’accélération au VIH par la chaîne de transmission », a-t-elle renchéri.
La représentante de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Congo, Fatoumata Binta Diallo a rappelé qu’en 2016, l’OMS a publié les directives consolidées sur l’utilisation des médicaments antirétroviraux pour traiter et prévenir l’infection par le VIH.
Ces lignes directrices, a-t-elle poursuivi, s’adressent principalement aux gestionnaires de programmes nationaux de lutte contre le VIH aux cliniciens, aux personnes vivant avec le VIH, aux organisations de la société civile, aux bailleurs de fonds ainsi qu’a tout autre partenaire impliqué dans la lutte contre le VIH.
Pendant deux jours, les participants à l’atelier de validation des lignes directrices nationales sur l’utilisation des Anti rétroviraux (ARV) pour le traitement et la prévention de l’infection à VIH SIDA vont plancher à la validation du document relatif aux nouvelles mesures liées à l’infection VIH.