La cérémonie marquant la clôture des stages d’obtention du Diplôme de qualification supérieure de gendarmerie du 2e degré (DQSGII) et du Brevet de chef de groupe (BCG) a eu lieu, le 15 février, au Centre d’instruction de Kintélé, une banlieue nord de Brazzaville.
La fin des stages a été patronnée par le commandant de la gendarmerie nationale, le général Paul Victor Moigny. S’agissant du DQSGII, ils sont au total 254 adjudants dont 48 femmes qui ont passé le stage. Au terme de celui-ci, 248 ont été déclarés admis et six recalés, soit un taux de réussite de 97, 63 %. Quant au BCG, sur les 607 maréchaux de logis chefs concernés, on notait 117 femmes. Selon les résultats présentés par le commandant de l’Ecole de la gendarmerie nationale, le colonel Levy Ndzaba Kombo, 585 sont admis et 22 recalés, soit un pourcentage de 95,05.
La seconde phase de ces deux stages qui permettront aux intéressés d’obtenir des grades d’adjudant-chef et d’adjudant a démarré le 26 janvier à Kintelé, après cinq mois passés dans les cinq centres (Brazzaville, Pointe-Noire, Owando, Dolisie et Kinkala). Proclamant les résultats, le commandant de l’école pense avoir amorcé un travail conformément à l’esprit et à la lettre des instructions du commandement insistant sur la qualité de la formation pratique en tenant compte de la réalité du terrain.
« A vous les stagiaires, je vous rappelle que vous venez de recevoir en un temps record les enseignements pratiques dans des domaines qui fondent l’efficacité de notre service en gendarmerie. Vous devez en prendre conscience. Mon souhait est de voir les commandants d’unités prendre le relais », a souhaité le colonel Levy Ndzaba Kombo.
Prenant acte des résultats présentés, le commandant de la gendarmerie nationale s’est félicité du travail abattu par les différents acteurs (encadreurs et stagiaires) en dépit des difficultés de l’heure. Selon le général Paul Victor Moigny, il fallait réaliser des stages de haut niveau pour les sous-officiers à partir des échelons subordonnés pour les terminer au niveau central. Chose qui n’a jamais été faite par le passé. « Faisant face de notre côté aux besoins réels de mise en condition opérationnelle de nos personnels et par-delà nos objectifs d’assurer leur plan de carrière par le biais de l’avance en grade, le commandement de la gendarmerie nationale a dû faire feu de tout bois pour mettre en place et réaliser ces stages dont l’importance s’avérait de plus en plus capitale et de plus en plus inquiétante avec le temps qui passait », a-t-il rappelé.
Les agents en mission commandée ne seront pas oubliés
S’adressant aux participants, il a rappelé que la formation s’inscrivait dans le cadre du renforcement de la présence et l’optimisation du rendement des unités au servir de la population sur l’ensemble du territoire national. Il a aussi insisté sur le fait que ces désormais ex-stagiaires constituaient la base de la pyramide de la gendarmerie nationale car ils sont les garants de la solidité de l’édifice principal.
« J’ose croire que ces stages vous ont permis d’acquérir des atouts professionnels supplémentaires et que vous êtes désormais plus aptes à les appliquer sur le terrain en vue de mériter l’attention du commandement pour votre avancement aux grades supérieurs. Il vous revient donc de démontrer, par votre aptitude dans la prise en main des hommes, votre capacité à maintenir la discipline dans les rangs et à accomplir avec professionnalisme les missions qui vous sont confiées. », a poursuivi le général Moigny, précisant que la discipline constituait la force principale des armées.
Quant à ceux qui n’ont pas pu bénéficier de ces stages pour diverses raisons, notamment ceux qui sont en mission commandée, il les rassure que le commandement ne les oubliera jamais. En effet, le commandement fera, a-t-il dit, tout ce qu’il y a de son pouvoir pour prendre en compte leur situation et en apporter des solutions appropriées à leur avancement.