L’initiative a été annoncée à Brazzaville par la représentante de l’Unesco au Congo, Mme Ana Elisa de Santana Afonso.
«Nous sommes en ce moment en train de soutenir la mise en place d’une plate-forme de formation des enseignants pour une assurance de la qualité de l’enseignement», a annoncé, le 23 janvier à Brazzaville, la représentante de l’Unesco au Congo, Mme Ana Elisa de Santana Afonso.
La représentante de l’institution onusienne a fait cette annonce, en présence du coordonnateur régional de l’éducation au bureau de Yaoundé, M. Hilaire Mputu, et de Mme Fatou Niang de l’Unesco/Paris, à l’issue d’un entretien avec le ministre de l’enseignement supérieur, M. Bruno Jean Richard Itoua.
Considéré comme l’une des priorités du gouvernement, le projet de la plate-forme de formation des enseignants se trouve renforcé avec l’encadrement effectif des enseignants. «Jusqu’à présent, nous avons formé 800 enseignants en Technologies de l’information et de la communication (TIC) et en Technologies de l’information et de la communication appliquées à l’éducation (TICE)», a fait savoir Mme Ana Elisa de Santana Afonso.
Au cours de l’entretien, Mme Santana Afonso et la délégation de l’Unesco ont, entre autres, évoqué avec M. Itoua la question de la révision et de l’évaluation de la Stratégie sectorielle de l’éducation 2015-2025 ainsi que celle de l’excellence au niveau de l’enseignement supérieur, notamment la mise en place d’une agence d’assurance qualité. Cette dernière question a trait à l’adéquation entre la formation et l’emploi ainsi qu’à l’orientation scolaire.
Ce projet, a-t-on appris, est financé par la Chine à hauteur de huit millions de dollars, soit environ quatre milliards de FCFA. Cette aide intervient dans le cadre de l’accord de fonds en dépôt passé entre l’Unesco et la Chine pour le soutien des activités de cette organisation onusienne en faveur de l’éducation en Afrique pour un enseignement de qualité.
Selon Mme Santana Afonso, grâce à ce projet, plusieurs réalisations ont été faites au Congo, parmi lesquelles la mise en place d’une bibliothèque virtuelle et des salles équipées pour la formation présentielle des enseignants dans six localités du pays.
Au regard du retrait des Etats-Unis d’Amérique (USA) et de l’Israël de l’Unesco, Mme Ana Elisa de Santana Afonso a dit que l’institution onusienne est prête à poursuivre ses missions avec les ressources qu’elle pourra mobiliser.
Pour ce qui concerne le Congo, elle a lancé un appel aux agences du système des Nations Unies qui œuvrent dans le domaine de l’enseignement, aux mécènes et aux partenaires pour une contribution au développement de l’éducation dans ce pays.