C’est ce qui ressort des résultats d’une étude réalisée entre septembre et octobre 2024, par l’organisation non gouvernementale dénommée « Afrobarometr ».
L’ONG Afrobarometr a récemment publié les résultats d’une étude qu’elle a menée en République du Congo sur les violences basées le genre (VBG). L’étude a été réalisée entre septembre et octobre 2024 sur l’ensemble du territoire national. Cette enquête a été menée dans le cadre de la campagne mondiale des « 16 jours d’activisme » sur les VBG qui se tient du 25 novembre au 10 décembre.
Plus de 1200 personnes âgées de plus de 18 ans ont été interrogées. De cette enquête, il en ressorti que plusieurs congolais reconnaissent l’existence du phénomène et se disent inquiets de son ampleur dans la société congolaise.
« La majorité de Congolais estime que les discriminations et le harcèlement sexuel à l’égard des femmes et des filles sont monnaie courante dans les milieux de vie. Environ 76% d’entre elles ont avoué être régulièrement victimes de cette pratique obscène et 46% de Congolais ont certifié qu’un homme bat sa femme au Congo », relève le rapport de l’enquête rendu public par le Dr Etanislas Ngodi.
Selon ladite étude, lorsque les faits de violences ou de harcèlement sont avérés, 38% des personnes enquêtées préfèrent régler la situation à l’amiable. 56% de personnes enquêtées préfèrent emmener l’affaire à la police ou devant les tribunaux, 35% choisissent la sensibilisation et 31% d’entre elles exigent la dénonciation.