Jusqu’ici aucune avancée significative, pour l’intersyndicale des enseignants, le gouvernement est responsable de la situation.
Depuis deux mois, les amphithéâtres et autres salles de cours de l’université Marien Ngouabi sont fermés et pas prêts de rouvrir. Pour l’intersyndicale le gouvernement est responsable de ce qui se passe.
« Nos revendications restent les mêmes. À ce jour, le gouvernement ne nous a payé qu’un seul mois de salaire sur les quatre mois dus. Le gouvernement doit jouer sa partition en nous conviant aux négociations le plus vite possible. La balle est dans le camp du gouvernement de la République », insiste Jean-Didier Mbelé, président de l’intersyndicale des enseignants de l’université Marien Ngouabi.
Romain Vivien Manangou, enseignant-chercheur de l’université, demande au gouvernement de prendre au sérieux les revendications : « Que l’État qui paie avec régularité les fonctionnaires de l’État, fasse aussi un effort pour payer avec régularité les enseignants de l’université. C’est tout ce que nous demandons ! Un regard attentif de la part de l’État ».
Les étudiants sont inquiets, ils espèrent un retour à l’ordre. Déclenchée depuis le 1ᵉʳ octobre à cause des impayés (salaires en retard et heures supplémentaires depuis 2018), c’est la deuxième grève de l’année 2024.