Des échanges ont tourné autour de l’apport de la langue française dans le développement, le manque d’attractivité par rapport aux langues comme l’anglais ou le chinois.
L’association le Réseau des villes et villages amis de la Francophonie en partenariat avec la jeunesse francophone congolaise a organisé, le 31 octobre, à Brazzaville une conférence- débat. Celle-ci portait sur le rôle de langue française ainsi que l’impact et l’avenir de la francophonie en Afrique, en général, et au Congo, en particulier.
Cette activité a coïncidé avec l’inauguration, le 29 octobre, par le président français, Emmanuel Macron, de la cité internationale de la langue française, en France. Durant la rencontre, il était question d’échanger sur l’avenir de la langue française, ses avantages, sa diversité mais également ses limites. « Le français est une langue d’opportunité. Certes elle est menacée, mais nous devrons le promouvoir. Le français n’est plus une particularité de la France, mais plutôt une langue universelle. Déjà, les locuteurs francophones sont plus nombreux en Afrique, évitons l’amalgame entre le français comme langue et la France en tant que nation », a signifié Vanessa Lebeka, un des animateurs de la conférence.
Des échanges ont, en effet, tourné autour de l’apport de la langue française dans le développement, le manque d’attractivité par rapport aux langues comme l’anglais ou le chinois, le non développement des pays francophones, la conciliation entre le français et les langues locales, la concentration de l’usage du français uniquement dans les grandes agglomérations et bien d’autres.
La conférence a été co-animée par Vanessa Lebeka pour le compte du Réseau des villes et villages amis de la Francophonie puis Chelvie Darfie Ngouloubi, membre de la jeunesse francophone congolaise. Elle s’est déroulée sur le thème « Massolo : le français, notre langue, notre affaire ».