Le ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, Émile Ouosso, a plaidé, du 26 au 27 octobre à Brazzaville, pour la dotation de la société Energie électrique du Congo (E2C) des moyens nécessaires afin d’effectuer les travaux de maintenance.
Le plaidoyer du ministre fait suite à sa descente dans les installations techniques de la société E2C. Deux jours durant, il a visité les centres techniques de Mbouono, du centre-ville, de Tsielampo, de Djiri et s’est informé sur les charges électriques ainsi que sur la possibilité d’extension du réseau. En effet, certains équipements de la société E2C sont vétustes.
« Nous avons un sentiment de satisfaction et un message d’encouragement de l’équipe E2C. La maintenance est faite et les Congolais ont le courant. Il nous revient de faire en sorte que cette maintenance soit plus poussée en dotant l’entreprise des moyens nécessaires pour faire la maintenance et améliorer les équipements. Nous avons des équipements qui datent et par leurs propres efforts, les techniciens les ont réparés, c’est déjà très bien », a indiqué le ministre Émile Ouosso.
Au cours de la visite des centres techniques, le ministre Emile Ouosso était accompagné du directeur général, Jean Bruno Adou Danga; de la présidente du Conseil d’administration de cette structure, Lydie Oboa Oworo; et de Thomas Opoko, un des directeurs de la société E2C.
Avec les postes de 1×70 mégavolt ampère (MVA) et celui de 2×45 MVA, le poste de Tsielampo assure les liaisons de connexion électrique avec les centres de Djiri-Mindouli et Bouono. Ce centre interconnecte aussi les villes de Pointe-Noire et Kinshasa ainsi que le barrage d’Imboulou. Par contre, le poste de Djiri qui alimente toute la partie nord de Brazzaville a une capacité de 3×45 MVA.
Outre la vétusté des équipements, le ministre a reconnu que la société E2C est également victime des actes de vandalisme dont le vol de câbles électriques et des lampes solaires. Avec ses milliers d’abonnés, l’entreprise compte multiplier plusieurs unités de transformation sur l’ensemble du pays pour améliorer la déserte et relancer le poste de Djoué, en arrêt depuis dix ans.
« Nous avons une équipe dynamique, un directeur général très entreprenant. Nous espérons poursuivre les réformes commencées en 2001, améliorer les infrastructures ou les maintenir, revoir l’investissement. Le centre de Djoué va redémarrer tout de suite. Dans les réformes en cours, il a été mis en concession. Nous souffrons d’un réseau de distribution électrique qui a quelques faiblesses en cours de correction », a expliqué le ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique.