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Congo-Affaire Nzouba-Ndama : la société civile exige une enquête

L’opposant gabonais a été arrêté samedi dernier à la frontière congolo-gabonaise avec des valises contenant plus d’un milliard de francs…

journaldebrazza.com

L’opposant gabonais a été arrêté samedi dernier à la frontière congolo-gabonaise avec des valises contenant plus d’un milliard de francs CFA en liquide.

 

Des organisations de la société civile œuvrant pour la promotion de la démocratie et les droits de l’homme ont demandé mardi des explications aux autorités congolaises sur l’affaire Guy Nzouba-Ndama. Cet opposant gabonais a été arrêté samedi dernier à la frontière congolo-gabonaise avec des valises contenant plus de 2 millions d’euros, plus d’un milliard de francs CFA en liquide.

Dans le bureau où ces organisations se sont retrouvées pour peaufiner leur déclaration, Trésor Nzila du Cercle d’actions pour le développement (CAD) est coiffé de son habituel chapeau, assis dans un fauteuil les pieds croisés.

Il juge « très choquante et scandaleuse » l’image qui a circulé sur les réseaux sociaux montrant l’opposant gabonais avec des valises pleines d’argent liquide, lors de son interpellation par des gendarmes à la frontière congolo-gabonaise.

Trésor Nzila demande des explications au gouvernement car estime-t-il, la population a le droit de savoir ce qu’il en est. « Le silence des autorités congolaises quatre jours après ce scandale ne s’explique pas. Le gouvernement a l’obligation de dire la vérité aux Congolais. Il est important que cette situation soit clarifiée ; que l’origine des fonds et leur utilité soient connues », dit-il.

Il exige une enquête judiciaire conséquente : « Le procureur de la République doit se saisir de ce dossier parce qu’on ne peut pas comprendre qu’un opposant gabonais arrive sur le sol congolais les mains vides, puis rentre chez lui avec des valises (pleines d’argent). C’est incompréhensible. Lorsqu’on suit la réaction des autorités gabonaises, l’argent est effectivement parti du Congo et se trouve aujourd’hui dans le Trésor gabonais », insiste M. Nzila

A Brazzaville, l’affaire Guy Nzouba-Ndama alimente les conversations dans les débits de boisson et bien d’autres lieux publics. Les uns et les autres s’interrogent sur l’origine des fonds. Pour l’heure, pas de communication des autorités.

Des organisations de la société civile œuvrant pour la promotion de la démocratie et les droits de l’homme ont demandé mardi des explications aux autorités congolaises sur l’affaire Guy Nzouba-Ndama. Cet opposant gabonais a été arrêté samedi dernier à la frontière congolo-gabonaise avec des valises contenant plus de 2 millions d’euros, plus d’un milliard de francs CFA en liquide.

Dans le bureau où ces organisations se sont retrouvées pour peaufiner leur déclaration, Trésor Nzila du Cercle d’actions pour le développement (CAD) est coiffé de son habituel chapeau, assis dans un fauteuil les pieds croisés.

Il juge « très choquante et scandaleuse » l’image qui a circulé sur les réseaux sociaux montrant l’opposant gabonais avec des valises pleines d’argent liquide, lors de son interpellation par des gendarmes à la frontière congolo-gabonaise.

Trésor Nzila demande des explications au gouvernement car estime-t-il, la population a le droit de savoir ce qu’il en est. « Le silence des autorités congolaises quatre jours après ce scandale ne s’explique pas. Le gouvernement a l’obligation de dire la vérité aux Congolais. Il est important que cette situation soit clarifiée ; que l’origine des fonds et leur utilité soient connues », dit-il.

Il exige une enquête judiciaire conséquente : « Le procureur de la République doit se saisir de ce dossier parce qu’on ne peut pas comprendre qu’un opposant gabonais arrive sur le sol congolais les mains vides, puis rentre chez lui avec des valises (pleines d’argent). C’est incompréhensible. Lorsqu’on suit la réaction des autorités gabonaises, l’argent est effectivement parti du Congo et se trouve aujourd’hui dans le Trésor gabonais », insiste M. Nzila

A Brazzaville, l’affaire Guy Nzouba-Ndama alimente les conversations dans les débits de boisson et bien d’autres lieux publics. Les uns et les autres s’interrogent sur l’origine des fonds. Pour l’heure, pas de communication des autorités.

L’opposition continue de protester contre l’arrestation

Néanmoins, Me Lubin Ntountoume, un autre de ses défenseurs, décrit un Guy Nzouba Ndama « serein ». « Il a vu un médecin. Il se porte bien. » Pour ce dernier, l’essentiel est qu’on garantisse ses droits, notamment la présomption d’innocence. « C’est une personnalité politique. Il présente des garanties de représentation. Tout cela milite pour qu’il retrouve sa famille en attendant que l’enquête se poursuive », indique Me Lubin Ntountoum.

L’affaire continue en tout cas d’agiter la sphère politique. Le Rassemblement pour la patrie et la modernité a dénoncé la diffusion d’une vidéo de l’arrestation de Guy Nzouba Ndama, « jeté en pâture », selon le parti d’opposition, qui critique les « dérives autocratiques d’un pouvoir qui ne sait pas préserver la dignité humaine ». L’Union nationale dénonce des « fondements juridiques contestables », « droits fondamentaux violés », et une « instrumentalisation de la justice ».

Son parti Les Démocrates a vivement réagi. Le mouvement a dénoncé une « arrestation arbitraire et scandaleuse ». Le président honoraire Davin Akoure a déclaré qu’il s’agissait d’un « règlement de compte politique » et que « le pouvoir était à la manœuvre ». Les Démocrates réclament sa libération immédiate et sans condition. Tout en menaçant « d’éventuels troubles » selon le traitement réservé à Guy Nzouba Ndama.

Néanmoins, la découverte d’une telle somme intrigue même dans son camp. Les femmes du parti ont déclaré qu’au moment où la population fait face à la flambée des prix, « comment ne pas s’émouvoir de voir autant d’argent dans les mains de quelqu’un qui se bat pour le changement », a déclaré la secrétaire nationale Diane Dorothée Mengué M’Akué. En tout cas pour les avocats tout est clair, les fonds saisis appartiennent à Guy Nzouba Ndama. C’est le fruit de ses années de travail aux plus hautes fonctions de l’Etat.

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