Parti de la 81ème place dans le classement 2021, le Congo chute à la 99ème place sur 146 pays en 2022. De la même manière son score 5 342 baisse à 5 075.
À l’occasion de la Journée mondiale du bonheur, le 20 mars, le Sustainable Development Solutions Network (SDSN – Réseau de solutions de développement durable) des Nations unies vient de rendre publique la 10e édition de son Rapport mondial sur le bonheur.
Une étude qui a pour objectif « de mesurer et de comprendre le bien-être subjectivement ». Plusieurs critères sont pris en compte pour réaliser ce rapport : le PIB par habitant, l’aide sociale, l’espérance de vie saine, la liberté sociale, la générosité et l’absence de corruption.
Parti de la 81ème place dans le classement 2021, le Congo chute à la 99ème place sur 146 pays en 2022. De la même manière son score 5 342 baisse à 5 075.
Sur le plan continental, la République du Congo est dans le top 10 des pays les plus heureux. Dans ce classement ont retrouvé l’Ile Maurice en tête depuis plusieurs années, la Libye, la Cote d’Ivoire, l’Afrique du Sud, la Gambie, l’Algérie, le Libéria, et le Congo en 8ème place. Le Maroc et le Mozambique fermant le classement.
Ainsi, selon cette étude la République du Congo serait le pays le plus heureux d’Afrique centrale.
Dans le monde, le podium du classement est occupé par la Finlande (7 821 points), le Danemark, l’Islande, la Suisse et les Pays-Bas. En revanche, le Botswana (142e), le Rwanda, le Zimbabwe, le Liban et l’Afghanistan (146e) occupent le bas du classement.
Pour les rédacteurs du rapport, les données de 2021 « confirment les conclusions de 2020 selon lesquelles les évaluations de la durée de vie moyenne, reflétant les effets nets de la compensation des influences négatives et positives, sont restées remarquablement résistantes pendant la crise liée au Covid-19. »
« Pour les jeunes, la satisfaction à l’égard de la vie a diminué, tandis que pour les plus de 60 ans, elle a augmenté – avec peu de changement global. L’inquiétude et le stress ont augmenté, de 8% en 2020 et de 4% en 2021 », par rapport aux niveaux d’avant la pandémie.
Pour l’avenir, les perspectives de bonheur « dépendront de toute une série de facteurs, dont l’évolution future de la pandémie et l’ampleur des conflits militaires, mais une contribution importante viendra des améliorations de la science du bonheur », conclut le rapport.