La cérémonie qui s’est ouverte le 13 décembre a été présidée par la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonaul.
La treizième conférence des Parties de la Convention d’Abidjan s’est ouverte, le 13 décembre, par la réunion des experts. C’est la ville de Brazzaville qui a accueilli l’évènement et la cérémonie a été présidée par la ministre congolaise de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault. Elle est la présidente du bureau de la COP13.
Co-organisée par la République du Congo, le Programme des Nations unies pour l’environnement et le Secrétariat exécutif de la Convention, la conférence se tient par visioconférence sur le thème « Gouvernance des océans : défis et perspectives pour un développement durable de l’Afrique ».
Dans son discours d’ouverture, Arlette Soudan-Nonault a relevé certains problèmes notamment les réserves halieutiques mondiales qui sont surexploitées. Les océans absorbent environ 30% du dioxyde de carbone produit par les humains, mais l’acidification des océans s’est accrue depuis le début de la révolution industrielle. La pollution marine, dont une écrasante majorité provient de sources terrestres, atteint des niveaux inquiétants avec les rejets massifs de déchets plastiques.
Selon elle, si ces problèmes ne sont pas traités en urgence, ils risquent fort de produire un cycle destructif à l’issue duquel l’océan ne pourra plus apporter à l’humanité les nombreux avantages et bénéfices multiples que celle-ci en retire actuellement.
Notons que la cérémonie a été marquée par les déclarations du représentant de l’ONU Environnement ; du représentant du gouvernement de la Côte d’Ivoire (président du bureau de la COP12).
La première journée a été marquée également par la tenue de l’atelier portant sur le thème de la COP 13, notamment « Gouvernance des océans : enjeux et perspectives pour un développement durable de l’Afrique », par Robert Wabunoha, du bureau Afrique de l’ONU Environnement en visioconférence. Ensuite, il y a eu le rapport de la direction exécutive de l’ONU Environnement sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre des décisions de la COP12 par Abou Bamba, secrétaire exécutif de la convention. Puis le rapport de la présidence du comité ad hoc sur la science et la technologie, avant que les parties n’examinent des projets de décisions de la COP13.
La journée du 14 décembre a été consacrée aux discussions et à la finalisation de la déclaration d’Abidjan et l’adoption du rapport et des recommandations émanant du segment des experts. Notons qu’après deux jours des travaux, le segment ministériel a pris le relais ce 15 décembre.