Destiné aux communes de Nkayi, dans le département de la Bouenza, et d’Owando, dans la Cuvette, le projet « Villes résilientes » ambitionne de permettre un développement territorial équilibré et d’améliorer les conditions de vie de plus de cent mille personnes.
La mise en œuvre du projet « Villes résilientes » a été au cœur des entretiens que le ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, Guy Georges Mbacka, a eus le 1er décembre à Brazzaville, avec l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en République du Congo, Giacomo Durazzo. « Nous avons parlé de la coopération entre l’Union européenne et le Congo, notamment de la mise en œuvre du projet Villes résilientes. C’est un projet important avec un montant de 32 millions d’euros qui a été mobilisé. Donc là, nous avons fait le point sur la mise en œuvre du programme, des différentes activités. Ce projet concerne deux villes : Nkayi et Owando », a expliqué le chef de la délégation de l’UE à sa sortie d’audience.
D’une durée de quarante-quatre mois, soit de décembre 2020 à décembre 2024, ce projet vise à améliorer les conditions de vie de la population de Nkayi et d’Owando en matière d’assainissement, à travers une gouvernance locale inclusive et sensible au genre ; améliorer les pratiques d’hygiène et d’assainissement des habitants via la mise en place des services d’assainissement durables. Il s’agira également de renforcer les capacités et la participation de la société civile, en particulier les organisations des femmes et des jeunes, à la gouvernance locale.
Outre la mise en œuvre du projet Villes résilientes, les deux personnalités ont évoqué la question des prochaines élections législatives et locales, prévues en 2022. « Nous avons aussi parlé des élections qui arrivent l’année prochaine, ce que l’Union européenne pourrait apporter au Congo. Il y a des défis logistiques évidents, le ministre a été très clair, mais pour l’instant, ce n’est pas quelque chose que nous avons envisagé… C’est aussi au niveau des Nations unies que nous voulons un peu vérifier puisque souvent, ce sont elles qui coordonnent les appuis aux élections. Donc, j’échangerai avec les Nations unies à ce sujet aussi », a laissé entendre le diplomate européen.
Qualifiant cette rencontre de très riche et très positive, Giacomo Durazzo entend poursuivre ce genre d’échanges avec le gouvernement congolais. « Nous en sommes absolument sortis satisfaits, c’est une coopération que nous avons avec le ministère de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local. C’est, d’ailleurs, important de noter l’importance du dossier de la décentralisation, le fait qu’un nouveau ministère à part entière a été créé. Ce qui souligne évidemment l’importance politique que les autorités donnent à ce sujet », a conclu l’ambassadeur de l’UE au Congo.