Congo : mise en garde contre les réseaux qui délivrent des certificats aux non vaccinés

Le gouvernement congolais annonce des sanctions à l’endroit des agents de santé qui délivrent des certificats et attestation de vaccination…

Le gouvernement congolais annonce des sanctions à l’endroit des agents de santé qui délivrent des certificats et attestation de vaccination aux personnes non vaccinées.

 

Le Parlement a autorisé, le 2 novembre dernier, la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour la 29e fois consécutive. C’était aussi une occasion pour les parlementaires d’interpeller le gouvernement sur certains faits observés dans le cadre de la campagne de vaccination et la mise en œuvre des mesures barrières. A cet effet,  le ministre en charge de la Santé, Gilbert Mokoki, a annoncé avoir instruit le directeur du Programme élargi de vaccination pour retrouver les personnes ayant travaillé dans un centre de vaccination le vendredi dernier.

« J’ai eu un document qui est un vrai mais sur une personne qu’on a jamais vaccinée. Nous sommes en train de chercher à démanteler ce réseau. Le dispositif actuel a des faiblesses, il y a une équipe qui est en train de travailler pour faire le toilettage des bases de données en voie de pollution. Lorsqu’on introduit des faux dans une base des données, on pollue le dispositif et ce sera difficile de produire un document sécurisé », a indiqué Gilbert Mokoki.

Les députés ont également informé les membres du gouvernement des contraintes imposées aux personnes vaccinées dans certains centres pour l’obtention des fiches de vaccination. En effet, ces dernières devraient payer des sommes d’argent pour le retrait de l’attestation. « Nous avons appris que certains professionnels de santé vendent des pass sanitaires, d’autres les tripotent avec les outils informatiques actuels. Nous sommes en train de travailler pour mettre en place un dispositif qui devrait nous permettre d’en rattraper quelques-uns pour leur faire subir le poids de la sanction. Nous allons les retrouver, ils seront effectivement sanctionnés », a insisté, de son côté, le ministre de la Justice, Aimé Ange Wilfrid Bininga.

De 3, 54 milliards FCFA, l’opération « Coup de poing » est passée  à 4,300 milliards

Lancée le 18 octobre par le Premier ministre, l’opération « Coup de poing » a effectivement démarré deux jours après. Son coût global est passé de 3 541 228 437 FCFA à 4, 300 milliards FCFA. Selon le gouvernement, 2, 800 milliards sont déjà débloqués dont 800 millions FCFA affectés aux services de sécurité pour le contrôle. « Je pense que le dispositif de contrôle est visible et nous agissons le plus sur les deux épicentres (Brazzaville et Pointe-Noire) qui enregistrent 70% du taux de contamination », a expliqué le ministre de la Santé, suite à la question d’un député qui demandait l’évaluation à mi-parcours de l’opération.

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