Le drame s’est déroulé dans une école à Don Bosco, un quartier périphérique de Talangaï à Brazzaville. Un élève a trouvé la mort lors d’une opération de la police.
La police nationale au cours d’une de ses opérations a tué un élève et blessé deux autres par balles dans une école à Don Bosco. Elle aurait confondu ce jeune élève à un Kolouna (bandits).
« Il y avait un policier qui est sorti et a commencé à tirer. Nous étions tous obligé de fuir. Il nous a rattrapé puis a encore tiré trois balles. C’est la troisième balle qui m’a touché au dos. J’étais obligé de continué à fuir et puis il a rattrapé un autre et il a tiré droit au cœur. Je saignais et c’est avec mon habit que j’ai pu fermer ma plait. », témoigne l’un des blessés.
Sa mère Michelle Claudette s’est rendu au commissariat. « Je voulais rencontrer le commissaire, il n’a pas voulu me recevoir. On m’a demandé d’amener l’enfant à l’hôpital. On m’a dit que même en France quand on poursuit les taureaux il y a les balles perdues. »
Pour la police, cet élève décédé était un bandit. Une information que les habitants du quartier rejettent.
L’ONG locale Centre d’action pour le développement (CAD) s’engage à porter le dossier devant la justice. « Nous qualifions cela des actes barbares en milieu scolaire. J’ai été au paque pour déposer une demande d’assistance juridique pour que le médecin légiste puisse faire l’autopsie. Il faut réunir toutes les preuves pour que justice soit rendue à cette famille. » s’indigne Monica Ngalula, responsable juridique du CAD.