La relance du projet E-Bourses a été au cœur d’un échange entre la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel, et l’équipe interministérielle en charge de la gestion dudit projet depuis 2012.
Dans la gestion des bourses d’études nationales et étrangères, le projet E-Bourses fournira aux étudiants des informations relatives aux campagnes, à la composition du dossier et aux critères d’éligibilité. Tout le système sera donc numérisé afin de faciliter le travail des demandeurs de bourses. « Il est souhaitable que les ministères en charge de l’Economie numérique, de la Réforme de l’Etat s’impliquent dans ce projet car la manipulation des données et l’utilisation de la monnaie électronique peut donner libre cours aux hackers », a déclaré la ministre Edith Delphine Emmanuel.
Un élargissement du spectre aux banques et autres acteurs permettrait de sécuriser cette plateforme, une fois opérationnelle, a-t-elle poursuivi. Les équipes techniques de la coordination de ce projet E-Bourses ont été invitées à préparer une feuille de route qui intégrera les aspects d’organisation et les stratégies pour l’opérationnalisation de ce projet dans un délai raisonnable.
En rappel, E-Bourses est un projet conjoint du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique ainsi que celui des Finances, du Budget et du Portefeuille public. L’échange sur la relance du projet E-Bourses intervient quelques jours après la tenue des travaux de la sous-commission des bourses ayant permis d’analyser 6 598 dossiers pour les étudiants congolais sur le territoire et 3 556 pour ceux qui sont à l’étranger. A l’occasion, la ministre en charge de l’Enseignement supérieur exhortait les participants à réfléchir sur la manière dont l’Etat pourra résoudre le problème du cumul des arriérés de bourses pour éponger sa dette sociale envers les étudiants.