Le photographe congolais fait partie des 14 photographes qui ont investis les murs et les rues du Guilvinec et de Léchiagat en Bretagne, en France.
Cette année, 14 photographes investissent les murs et les rues du Guilvinec et de Léchiagat (de l’autre côté du pont) en Bretagne, en France. Le photographe congolais Baudouin Mouanda fait partie de cette sélection.
Cette année, les photographies franchissent le pont ! Du 1er juin au 30 septembre 2021, l’art investit les rues du Guilvinec et, grande nouveauté, de Léchiagat. Rassemblant 16 expositions, dont 2 de photos anciennes et plus de 350 photos, le Guilvinec est la scène, durant 4 mois, d’un évènement totalement gratuit, 24H/24.
Pour une promenade photographique autour de l’espace portuaire du Guilvinec-Léchiagat, les rues, les places, les murs des maisons se transforment en musée, faisant vibrer des images à partager sur une thématique universelle : les relations de l’Homme et de la Mer.
Chaque été, à ciel ouvert, c’est un rendez-vous unique le 6 août de 10h à 18h, Esplanade – Centre de Loisirs – Rue Méjou Bihan à Guilvinec pour devenir l’heureux acquéreur d’une ou plusieurs photos exposées lors des éditions passées du Festival. C’est une vente exceptionnelle et il ne faut pas rater cette opportunité.
Baudouin Mouanda est né en 1981 au Congo-Brazzaville. Cet artiste débute la photographie en 1993, grâce à l’appareil photo zénith de son père qu’il manipule en son absence et qui lui revient finalement, après un pari. Très vite, il « chronique » la vie brazzavilloise pour les journaux de la place et se fait surnommer « Photouin ». Il se détourne du conformisme et de la photo classique, comme la photo de famille ou la photo souvenir, pour s’attacher à l’histoire de son pays et aux séquelles des guerres à répétition qui ont endeuillé le Congo. Élu meilleur photographe par le jury de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa, puis récompensé aux 5es Jeux de la Francophonie à Niamey (Niger) en 2003, Baudouin Mouanda acquiert sa reconnaissance en tant que jeune photographe de talent. Il a été récompensé à de nombreuses reprises, obtenant le visa pour la création en 2009 et, en 2013, la médaille d’argent aux 7es Jeux de la Francophonie à Nice, pour ne citer que ces deux principales récompenses.
Parmi ses travaux, le photographe congolais est reconnu pour ses reportages photographiques de la Sape, la société des ambianceurs et des personnes élégantes.
Pour ce Festival, il propose sa série Le Ciel de saison. Cette série est née des intempéries que connaît, ces dernières années, l’Afrique. Elles sont notamment dues au changement climatique. Ces photographies rappellent à tout un chacun la nécessité de préserver et respecter l’environnement, sous peine de représailles à coup de pluies torrentielles toujours plus fortes. Les images sensibilisent à la dure réalité qu’éprouve la population face à la montée des eaux.