Depuis quelques jours dans certains quartiers, les populations sont confrontées à des coupures de courant intempestives à cause du mauvais état des installations de la société Energie Electrique du Congo (E2C).
A Brazzaville le lundi 14 décembre 2020, la fumée a été signalée au poste de Djiri et au niveau du transformateur de l’Académie Marien-Ngouabi. Le mauvais état des installations de la société Energie Electrique du Congo (E2C) serait donc à l’origine de la coupure d’électricité constatée ces derniers jours dans certains quartiers de la capitale.
Les populations de plusieurs quartiers de la ville de Brazzaville sont confrontées aux coupures intempestives d’électricité. De même, on note des baisses de tension et des délestages privant ainsi la population d’éclairage. Ces délestages à répétition provoquent le mécontentement de la population. Cette situation entraine des conséquences dans tous les secteurs de la sécurité, la santé, de loisirs ainsi que d’activité génératrice de revenu.
« En attendant le diagnostic des experts d’E2C le pire serait à craindre », a indiqué un technicien en service à Djiri.
L’incendie intervient quelques mois après que la société Energie électrique du Congo (E2C) s’est employée à améliorer le circuit de distribution de l’électricité, à la décongestion des postes surchargés et à l’augmentation de la capacité des transformateurs dans certains quartiers de la ville capitale. Une action qui s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre du Projet eau, électricité et développement urbain (PEEDU), cofinancé par le gouvernement et la Banque mondiale.
Née des cendres de la Société nationale d’électricité (SNE), la E2C a pour mission d’assurer la planification, le contrôle de l’exploitation et la conservation du patrimoine public de l’électricité.