Certains d’entre eux ont exprimé leur mécontentement lundi 07 décembre 2020, devant les locaux du trésor public, à Brazzaville.
Les enseignants volontaires réclament le paiement de six mois d’arriérés de leur bourse. Lundi 07 décembre, ils étaient nombreux à avoir manifestés à Brazzaville, devant les locaux du Trésor public. Ces enseignants volontaires sollicitent le paiement des six mois de bourse leur permettant de survivre à leur lieu d’affectation.
Ce sont au total, quatre mille six cent soixante enseignants volontaires qui avaient été affectés dans les différentes localités du pays suite à un protocole d’accord. Un accord qui avait été signé le 27 septembre 2018, entre le gouvernement et la Coordination des diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement. C’est du moins ce que confirme le secrétaire à la coordination, Bruno Christian Madila.
Selon lui, ledit protocole d’accord prévoyait une bourse chaque mois dont le montant n’a pas été révélé. Cette rémunération devait leurs permettre de survivre dans leurs localités où ils ont été affectés. Notons que c’est en 2019 pour les uns et 2020 pour les autres que ces enseignants ont été envoyés sur le terrain.
Le secrétaire aux questions juridiques de la coordination, Jivy Moufou, a martelé que parmi les doléances figurent également la situation de leur intégration à la Fonction publique. « L’Etat doit prendre ses responsabilités pour redorer le blason du système éducatif. Nous déplorons sa façon de faire. La situation d’intégration pose d’énormes problèmes et de temps en temps revenir à la menace de grève au moment où nous voulons lui rendre service ».
La manifestation organisée par les enseignants volontaires consistait à rappeler au gouvernement de respecter ses engagements consignés dans le cahier des charges. Précisons aussi que des correspondances ont été adressées à la hiérarchie pour justifier l’absence des enseignants volontaires dans les établissements jusqu’à nouvel ordre.