Cet argent servira au financement des travaux de réhabilitation et d’extension des systèmes de collecte et de gestion des eaux pluviales.
La subvention octroyée par l’Union européenne (UE), dans le cadre du 11e Fonds européen de développement (FED), servira au financement des travaux de réhabilitation et d’extension des systèmes de collecte et de gestion des eaux pluviales, ainsi que la mise en place des dispositifs de lutte contre les érosions dans les villes de Nkayi (Bouenza) et d’Owando (Cuvette).
Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre du programme « villes résilientes », a fait l’objet d’une convention de financement d’un montant de 13 milliards FCFA signée le 2 décembre à Brazzaville, entre les ministres des Finances et du Budget, de l’Aménagement du territoire, l’ambassadeur de France au Congo et le directeur de l’Agence française de développement.
Cette action répond d’après l’ambassadeur de l’UE, aux préoccupations des habitants confrontés au quotidien à des problèmes d’inondation, d’érosion et de nuisances liées aux déchets ainsi qu’aux eaux usées. Il s’agit également d’une riposte à des besoins d’appui de la part des administrations locales dans un contexte de décentralisation.
« Nous sommes résolument engagés à faire de ce projet un véritable vecteur de développement. Nous avons adopté une approche territoriale du développement local qui place les autorités et les populations locales au cœur d’un processus dynamique allant de la base au sommet », a indiqué Raul Mateus Paula.
Pour l’ambassadeur de France, François Barateau, le projet ville résiliente au Congo s’inscrit notamment dans le nouveau consensus européen pour le développement et le nouveau programme pour les villes, adopté au sommet de Quito, afin de promouvoir une collaboration renforcée avec les autorités locales. « Nous nous engageons de façon concrète et pragmatique, pour réduire les inégalités et promouvoir un développement durable », a-t-il souligné.
Signalons que depuis les années 90, le Congo peine à résorber l’épineux problème d’occupation anarchique des terres et l’urbanisation non-planifiée, cause essentielle des érosions et des calamités qui en résultent.
« Nous sommes comblés de savoir que les objectifs de ce projet visent l’équilibre territorial et participatif sans compter l’amélioration du cadre de vie et l’attractivité des villes bénéficiaires », s’est réjoui le ministre de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux, Jean Jacques Bouya, également présent, avant de rassurer que le Congo veillera à ce que les composantes du projet s’exécutent à merveille et que les actifs soient transférés dans les délais aux deux villes et ce, après un travail basé sur l’approche « Haute intensité de main d’œuvre », et dans le stricte respect de l’environnement.
Le pilotage global du programme « villes résilientes » au Congo sera assuré par le ministère du Plan en tant qu’ordonnateur national du Fonds européen de développement. Le ministère de l’Aménagement du territoire assurera quant à lui, le pilotage des travaux de drainage pluvial et de lutte contre les érosions.