L’intersyndicale des transporteurs en commun entend lancer un mot de grève si le gouvernement ne revoit pas à la hausse le nombre de personnes autorisées dans les bus, minibus et taxis.
Les conducteurs des transports en commun entendent grever. Ils demandent au gouvernement de ré-autoriser l’augmentation du nombre de personnes à transporter dans les bus et les minibus. Cette décision d’entrer en grève, ressort de la réunion de l’intersyndicale des transporteurs en commun du Congo, tenue la semaine dernière à Brazzaville, au cours de laquelle plusieurs autres doléances ont été formulées.
Comme autre doléances, le rabais des frais de transformation des permis de conduire de couleur rose en permis de conduire informatisé et sécurisé, de l’uniformité des prix d’autorisation des transports publics sur l’ensemble du territoire national, de la suspension des postes de péage et de pesage sur la route nationale N°2 jusqu’à son aménagement.
A cela, on ajoute la demande de l’annulation d’une taxe hebdomadaire instituée par la mairie de Brazzaville dans des arrêts de bus. « Au regard de ce qui précède, si nos revendications ne sont pas prises en compte, un avis de grève s’en suivra à compter du lundi 19 octobre », a lancé l’intersyndicale des transporteurs en commun.
Depuis la mise en place des mesures par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, se déplacer devient un véritable casse-tête pour la population. La segmentation des itinéraires oblige à payer doublement ou triplement le prix du transport.
Pour les transporteurs, il s’agit là des conséquences notamment des couvre-feux et de la réduction du nombre de personnes dans les moyens de transport en commun.