Une semaine après son décès, Pascal Lissouba, 88 ans, a été inhumé lundi 31 août dans le cimetière de Perpignan, dans la stricte intimité familiale.
Avant ce moment réservé à Jocelyne Lissouba, la famille et aux très proches, dès 14 h 30, dans le respect des mesures barrières et la distanciation physique, une célébration religieuse en sa mémoire a constitué le temps fort du service solennel en hommage à l’ancien chef d’État qui a dirigé la République du Congo durant 5 ans.
La cérémonie a démarré avec des chants gospels et les discours de la fille aînée du défunt. Elle s’est déroulée sans heurts en présence de la famille, de plusieurs personnalités politiques et de la société civile, venues faire leurs adieux à Pascal Lissouba. Le Congo a été représenté par son ambassadeur en France, Rodolphe Adada, ayant à ses côtés le maire de Perpignan Louis Aliot.
Plusieurs membres de l’UPADS, parti fondé par Pascal Lissouba, ont effectué le déplacement. Pour Mariotti Ouabari, ancien ministre de la Justice, c’était l’occasion de réaffirmer son appartenance à ce parti, et de s’exprimer en ces termes : « Pour toujours, nos pensées seront en lui…Jamais, nous ne l’oublierons ».
Dans son homélie, le curé représentant Mgr Norbert José Henri Turini, archevêque de Perpignan, a cité plusieurs moments de la carrière de l’ancien président. Il a notamment mentionné le parcours d’un homme d’Etat visionnaire, soucieux d’honorer la célébration de la grandeur de l’engagement. Il a décrit un Pasacal Lissouba cultivé, toujours prêt à partager ses connaissances en sciences et technologies.
Après la bénédiction du corps de Pascal Lissouba, l’assistance s’est approchée du cercueil, chacun se contentant de se recueillir suivant sa tradition laïque ou chrétienne.
Puis son cercueil a quitté l’église pour la dernière demeure provisoire au cimetière de Perpignan, suscitant une vive émotion de l’assistance. Il vivait depuis quelques années au Mas Llaro à Perpignan.