Le collectif des syndicats du patronat congolais a rencontré le bureau de l’Assemblée nationale, le 16 juin, pour lui soumettre ses doléances et solliciter son appui auprès du gouvernement afin qu’il solde leur dû.
Six syndicats patronaux étaient représentés à cette séance de travail. Il s’agit de l’Unoc, Unicongo, Cogepaco, Copeco, CCEC et le Meduc. Avec le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, ils sont revenus sur le paiement de la dette intérieure commerciale dont le processus était déjà enclenché mais qui tarde à se concrétiser.
Les deux parties ont aussi débattu de la question des sinistres subits par les opérateurs économiques, un autre volet de la dette à laquelle le gouvernement n’a toujours pas songé face aux investisseurs nationaux. Il s’y ajoute celle du coronavirus (Covid-19).
« Le collectif des syndicats patronaux du Congo a rencontré le bureau de l’Assemblée nationale pour parler de la dette intérieure commerciale, de la question de sinistres et du coronavirus (Covid-19), pour lesquelles les opérateurs économiques ont subi des conséquences drastiques. Nous sommes venus lui soumettre nos doléances pour que nous trouvions ensemble une solution concertée », a précisé le président du patronat congolais, El Hadj Abdoulaye Djibril Bopaka.
Dans les échanges, il n’a pas communiqué le montant total de cette dette, mais a précisé qu’avant la crise sanitaire, le dossier y relatif était déjà avancé. Les titres de paiement, a-t-il précisé, étaient déjà émis, mais les résultats issus des audits réalisés par deux cabinets internationaux n’étaient pas de leur goût. Ce qui a fait que celui-ci soit réexaminé pour plus de clarté avant le paiement.
« Avant la crise sanitaire en cours, tout était en bonne voie et les titres de paiement déjà émis pour que les opérateurs économiques soient payés. Mais les résultats des audits réalisés ne nous ont pas convaincus, parce que 99% des entreprises listées étaient chinoises et cela ne nous a pas plu », a renchéri le président du patronat congolais.