Le ministre des Zones économiques spéciales, Gilbert Mokoki, a annoncé, le 12 septembre, la connexion en cours du complexe industriel et commercial de Brazzaville au réseau du barrage hydroélectrique d’Imboulou.
« Nous sommes fiers de montrer aux partenaires venus au cinquième forum Investir en Afrique que le Congo dispose d’un parc industriel prêt à être exploité. Il y a juste une question d’électricité qui se résout d’ailleurs. Les travaux d’approvisionnement de cette zone en électricité sont déjà réalisés à plus de 70% », a-t-il déclaré.
Dotée de dix-sept unités de production, cette zone industrielle se trouve à environ 70km au nord-est de Brazzaville. « La zone économique de Maloukou a déjà une base. C’est donc quelque chose de palpable. L’Etat a investi de gros moyens et construit sur fonds propres des unités de production essentiellement des matériaux de construction. Le Congo n’attend plus que les preneurs », a expliqué Gilbert Mokoki.
Selon lui, les partenaires qui vont investir dans cet espace bénéficieront des avantages sur le plan fiscal et douanier, conformément aux textes régissant le fonctionnement des zones économiques spéciales au Congo.
Ces usines produisent, entre autres, les tuyaux PVC, les tôles, les câbles d’électricité, les réservoirs en plastique. La zone économique de Maloukou sera suivie par trois autres que le gouvernement envisage d’implanter dans le pays, notamment à Pointe-Noire, Ouesso et Oyo-Ollombo.
Elle est la première à voir le jour et jouera un rôle proéminent avec le projet de construction du pont route-rail entre les villes de Brazzaville et Kinshasa, en République démocratique du Congo.
L’alimentation de la zone industrielle de Maloukou par des groupes électrogènes représente une charge importante pour les exploitants du site qui sont tenus de s’approvisionner en carburant. La connexion au réseau électrique national constitue une bouffée d’oxygène pour ces unités de production qui emploient plusieurs jeunes congolais.
Cette zone industrielle s’inscrit dans le cadre des initiatives des pouvoirs publics de diversifier l’économie nationale dépendante jusque-là du secteur pétrolier. Elle va abriter une unité de montage des tracteurs de la société Camaco.