Les anciens occupants des sites du Complexe de l’unité et du Centre international de conférence de Kintélé ont organisé, le 27 août à Brazzaville, un sit-in au ministère de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux.
Depuis 2012, les sites sur lesquels ont été construits le stade de la Concorde et le Centre international de conférence de la commune de kintélé avaient été expropriés pour cause d’utilité publique. Mais le gouvernement avait pris l’engagement d’indemniser les occupants des lieux. Sur un total de quatre mille trois cents (4300) expropriés, mille deux cents (1200) seulement ont perçu leurs indemnités.
« La constitution est claire en matière d’expropriation. Il faut qu’il ait une indemnisation avant toute procédure d’expropriation », a indiqué le président du collectif des occupants non indemnisés, Giscard Ghislain Tsiba.
Giscard Ghislain Tsiba plaide pour une indemnisation totale et non partielle de tous les ex-occupants du site.
Selon lui, en 2018, ils avaient reçu de la primature une assurance de paiement de la somme due par l’Etat. De même, cette année, à peine quatre mois passés, affirme-t-il, au terme d’une audience au ministère de la Réforme foncière ainsi qu’au ministère des Finances, les deux départements nous rassuraient qu’ils étaient dans l’attente de la transmission des listes des non-indemnisés venant du ministère de l’Aménagement, de l’Équipement du territoire et des Grands travaux.
Le même problème s’est posé avec les occupants du site de l’Université Denis-Sassou-N’Guesso venaient également de présenter leurs doléances auprès des ministères impliqués pour les procédures d’expropriation. Le dossier serait en cours de traitement, selon les dernières informations qui ont été données par les autorités.