Ce single serait déjà sur Trace Kitoko, sur ma chaîne youtube avec plus de 5000 vues et sur Trace Urban dans le Top 10 de Hip-hop africain.
Grâce Maléla dit Biz Ice, qui annonce son prochain album pour bientôt, estime que le Hip-hop est en train de faire la gloire de la musique congolaise ailleurs.
« Mosala est un single que j’ai sorti pour annoncer mon prochain album dont je tais encore le titre. Ce single est déjà sur Trace Kitoko, sur ma chaîne youtube avec plus de 5000 vues et sur Trace Urban dans le Top 10 de Hip-hop africain », a indiqué Biz Ice.
Le choix du titre de ce single s’explique par le fait que l’homme est lié au travail. Et la musique c’est aussi un travail qui nécessite beaucoup d’efforts de la part des musiciens. Biz Ice a voulu illustrer cela dans une chanson en gardant bien sûr son identité Hip-hop. Aujourd’hui, il se dit satisfait de l’apport de la musique dans sa vie grâce aux différents contrats de production décrochés ici et là. « J’évolue en solo mais j’ai un label indépendant appelé Violence musique. C’est un label qui travaille également avec d’autres artistes musiciens de la place de Brazzaville », a déclaré Grâce Maléla.
Ce label en développement contribue à la visibilité d’autres artistes musiciens évoluant des styles musicaux en vogue. On peut se permettre de dire que le Hip-hop congolais est en train de s’imposer à la fois au Congo et à l’étranger. C’est une musique qui tourne présentement au même rythme que la rumba et bien d’autres genres.
Les chansons de Biz Ice sont jouées à des endroits où il ne s’y attend le moins. Elles sont consommées à Nkayi dans la Bouenza et à Dolisie dans le Niari. Dans les prochains jours, il va se produire à Oyo, dans la Cuvette Centrale, où un grand public l’attend. Ainsi, il se permet de dire qu’actuellement c’est le Hip hop qui assure la survie de la musique congolaise
« Nous défendons le pays avec ce que nous avons comme musique. Il y a de l’afro. Actuellement il y a le Koundour qui est en train de gagner le terrain. On est joués dans des boîtes, il y a des gamins, par exemple des fans de cinq ans, qui me reconnaissent dès qu’ils me voient. Ils reprennent certains solos de mes chansons. J’ai même des fans de trois ans qui m’appellent Docteur Ice », a indiqué Biz Ice.
Lors de son premier concert à l’Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville, il était surpris d’être félicité par des responsables, des mères et pères de familles pour l’encourager sur la voie qu’il s’est choisie.
« Ça fait des années que nous sortons des chansons pour lesquelles on nous décourage parfois mais nous sommes surpris d’en recevoir des invitations pour aller jouer hors du pays. J’ai reçu mon invitation pour la première fois en 2015 pour Kinshasa. C’est la troisième fois aujourd’hui que je me produis à Kinshasa. Et pendant ce temps, je n’ai pas vu un autre rappeur aller se produire là-bas», a confié Biz Ice qui martelait à l’instant que « quand je parle d’aucun autre rappeur, je fais allusion à la demande de production à Kinshasa des artistes qui font mon style de musique ».
Il y a plus de dix ans que Biz Ice est en train de forger sa carrière. Il a atteint près d’une trentaine de titres sur le marché. A son actif des titres comme Kota pona, Mal à l’aise, Mosala, Sala boyé, Aimes-moi, Tosi to lembi, Tala nga, Tout ça on connait, Pona yo…
L’avenir de Biz Ice est radieux. Il est très prometteur. Il se dit fier de faire plaisir à ceux qui croient en sa carrière et sa musique.