Cet espace est depuis 2014 géré par l’ONG américaine Wordlife Conservation Society (WCS) qui le considère comme « une zone très peu touchée » par le braconnage.
Nouabalé-Ndoki, un parc de 4 000 kilomètres carrés, situé à cheval sur les régions de la Sangha et de la Likouala au nord du Congo, a été créé en 1994. Il est géré depuis 2014 par l’ONG américaine Wordlife Conservation Society (WCS) qui le considère comme « une zone très peu touchée » par le braconnage et où les autorités envisagent désormais de développer l’écotourisme. Une grande exposition sur les richesses et la biodiversité du parc a marqué son 25e anniversaire.
Dans une salle de quelques mètres carrés sur des affiches géantes en couleur, les visiteurs ont pu voir et apprécier les espèces animales et végétales dont regorge Nouabalé-Ndoki. « Nous avons là-bas des éléphants, des chimpanzés et des gorilles. À travers, le monde il y a des gens qui voient l’éléphant sur des bandes dessinées. Mais, au Congo nous avons la possibilité de voir l’éléphant en face », ont-ils témoigné tour à tour.
Le partenariat entre le Congo et WCS a permis de conserver presque vierges les 4 000 kilomètres carrés de forêts tropicales que couvre le parc, sans oublier les populations de pachydermes. « Avec tous les efforts qu’on a investis dans la protection du parc, on a réussi quand même à faire face au braconnage qui frappe ailleurs dans la sous-région. C’est donc le résultat d’un très bon partenariat », a dit Mark Gately directeur de WCS Congo.
Les 25 premières années du parc étaient axées sur la conservation. Les futurs projets seront orientés vers l’écotourisme. « Maintenant, nous devons aller plus loin avec des revenus qui peuvent rentrer grâce à cette activité », a fait savoir Rosalie Matondo, ministre de l’Économie forestière. Le Congo compte officiellement trois grands parcs nationaux.