L’Union européenne et la République du Congo se sont entendues cette semaine sur la bonne marche du processus de l’accord sur l’application des réglementations forestières, la bonne gouvernance et les échanges commerciaux. Les deux parties ont signé cette semaine dans la capitale congolaise, Brazzaville un nouvel accord-cadre à cet effet.
L’Union européenne (UE) et le Congo renforcent de nouveau leurs relations de coopération. C’était à travers la signature d’un document sur la bonne marche du processus de l’accord APV sur l’application des réglementations forestières, la bonne gouvernance et les échanges commerciaux (FLEGT) entre la ministre congolaise de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, et Raul Mateus Paula, ambassadeur de l’UE au Congo. L’acte est intervenu à la faveur de la session du 10e Comité de cet accord, tenue les 5 et 6 juin dans la capitale Brazzaville, pour faire le point de l’évolution du processus APV-FLEGT au Congo.
« Nous avons constaté que beaucoup de choses ont été faites. Nous ne sommes pas loin du bout du tunnel », a laissé entendre Raul Mateus Paula. Evoquant la suite du processus, le diplomate européen a donc rappelé la nécessité « de poursuivre les efforts pour finaliser les outils de communication, de se concentrer sur la levée de tous les prérequis pour pouvoir aller vers le déploiement effectif, et ce dans les meilleurs délais ».
Un accord avantageux pour le Congo
Commentant la signature du document, Rosalie Matondo s’est pour sa part félicitée de l’accompagnement de l’UE qui serait bénéfique à l’exploitation forestière congolaise : «Vous avez accepté de nous accompagner depuis plusieurs années. Nous nous engageons avec vous afin d’aller vers la documentation des informations de notre secteur, pour la traçabilité, la légalité de la gestion de nos forêts grâce à vous», a-t-elle déclaré.
La ministre a par ailleurs formulé le vœu de voir «le bois congolais intégrer le marché européen». Elle a donc exhorté les experts à «redoubler d’efforts afin de réunir, d’ici à la prochaine session du Comité conjoint, les conditions permissives d’un déploiement effectif du SIVL [système informatique de la vérification de la légalité, NDLR]».
Rappelons que le processus de cet accord avec l’organisation faitière du Vieux continent, entamé en 2013, définit et garantit le cadre d’une exploitation légale du secteur forestier congolais, qui constitue la deuxième ressource naturelle derrière le pétrole.