Il est accusé de détention, circulation illégale et tentative de commercialisation de trois pointes d’ivoire représentant deux éléphants massacrés.
Ce congolais a été appréhendé le 26 avril à Poto-Poto, dans le troisième arrondissement de Brazzaville, par les éléments de la gendarmerie nationale, avec l’appui de la direction départementale de l’Economie forestière et du Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage (PALF).
Les ivoires qu’il avait à sa possession proviendraient du district de Zanaga dans de la Lékoumou. Après son interpellation, il a été placé en maison d’arrêt, pour être entendu par le tribunal de grande instance de Brazzaville. Cet homme pourrait écoper d’une condamnation sévère pour ces actes. Ce cas pourrait servir d’exemple pour les autres trafiquants, quand on sait que le gouvernement congolais s’est lancé dans la lutte contre le trafic des d’ivoires.
L’éléphant fait partie des espèces animales intégralement protégées, au Congo, depuis la publication de l’arrêté n°6075/MDDEFE / CAB du 9 avril 2011 déterminant les espèces animales intégralement et partiellement protégées.
Sans oublié que, l’article 27 de la loi 37/2008, du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées stipule que : « l’importation ; l’exportation ; la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées ; ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits ».