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Congo : 8 000 personnes touchées par l’épidémie de Chikungunya

Après plusieurs analyses sur l‘évolution du Chikungunya au Laboratoire nationale de santé publique, les nouvelles en provenance du sud ne…

Après plusieurs analyses sur l‘évolution du Chikungunya au Laboratoire nationale de santé publique, les nouvelles en provenance du sud ne sont pas rassurantes.

Le Chikungunya est provoquée par un moustique et qui présente les mêmes symptômes que le paludisme. Cette maladie ne cesse de se propager au Congo surtout dans le sud du pays. Déjà Huit mille (8.000) personnes sont atteintes de cette épidémie qui continue de progresser. Il faut relever que les premiers cas ont été détectés en janvier dernier dans la partie sud du Congo.

« Nous avons pu découvrir qu’en dehors du Département du Kouilou et de la ville océane de Pointe-Noire (où l’épidémie s’est déclarée en janvier, Ndrl), les Départements plus à l’intérieur du Niari, de la Bouenza, du Pool et de Brazzaville reçoivent des cas que nous avons confirmés positifs. Nous avons des signaux d’alerte provenant d’autres parties du pays », explique le Dr Jean-Vivien Mombouli, directeur général du Laboratoire national de santé publique.

Les responsables du Laboratoire national de santé publique, révélé que la maladie a déjà gagné la moitié du pays. Ils conseillent donc, aux populations de prendre des mesures, notamment l’utilisation de la moustiquaire, en vue de faire face à cette maladie encore appelée palu robot dans le pays.

“J’ai appris que le Chikungunya fait rage du côté de Pointe-Noire. Ici, il n’est pas encore beaucoup connu. Nous invitons toutes les personnes qui ne se sentent pas bien à se rendre à l’hôpital pour se faire examiner. Peut-être qu’il s’agit de cette maladie. Je ne me sens pas bien voilà pourquoi je suis venue me faire examiner ici”, conseille Alexandrine Mafouta, une malade venue pour un dépistage.

Le Chikungunya existe depuis 1952 et a été identifié dans plus de 60 pays d’Asie, d’Afrique, d’Europe et des Amériques. C’est du moins les informations qui ont été données par l’Organisation mondiale de la santé. La cause principale est la proximité des sites de reproduction des moustiques avec l’habitat humain.

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