Ces marocains sont dans la capitale congolaise pour d’identifier des secteurs porteurs ainsi que les filières à mettre en place pour définir un dispositif de formation professionnelle adapté au niveau national.
Cette délégation marocaine est conduite par leur directeur de développement à l’office de formation et de promotion du travail, Driss Bettache. Ces marocains sont au Congo pour d’identifier des secteurs porteurs ainsi que les filières à mettre en place pour définir un dispositif de formation professionnelle adapté au niveau national.
Cette mission marocaine s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la convention en matière de formation professionnelle signée entre les deux pays, lors de la visite du roi du Maroc, Mohammed VI, en avril 2018, à Brazzaville.
La délégation a échangé le 26 février, tour à tour avec le président de la Chambre de commerce, Paul Obambi; les chefs d’entreprise et syndicats patronaux de la République du Congo.
« Nous sommes ici pour opérationnaliser la convention qui a été signée entre nos deux chefs d’Etat. Celle-ci vise l’échange d’expérience dans le domaine de la formation professionnelle », a déclaré le chef de la délégation marocaine.
« Nous avons échangé avec le président de la Chambre de commerce pour qu’il nous donne quelques éclairages par rapport aux axes stratégiques et aux secteurs porteurs. Il est vrai que la lecture que nous avons du Plan national de développement du pays nous donne quelques idées sur ce que nous allons développer. Seulement, il n’y a pas mieux que les partenaires publics et privés pour nous édifier davantage », a-t-il relevé.
D’après Driss Bettache, les axes de partenariat de la convention commencent, par un diagnostic du dispositif de formation professionnelle, l’accueil des jeunes congolais au Maroc, le jumelage entre établissements à vocation similaire et les axes qui concourent à l’ingénierie de la formation professionnelle.
C’est dans cette optique que vingt-et-un jeunes congolais sont actuellement en formation au Maroc, dans différents secteurs identifiés grâce au ministère de l’Enseignement technique et professionnel du Congo. À cet effet, l’Office de la formation professionnelle appuiera la mise en œuvre des filières de formation, la formation des formateurs, le choix des équipements, la définition des termes de référence pour la création d’un centre de formation.
« Souvent nous avons formé des personnes qui n’ont pas répondu aux attentes des entreprises ni publiques ni privées. Nous avions décidé de marquer une pause pour refaire les termes de référence, aussi mettre un accent sur la formation de perfectionnement des chefs d’entreprises », souligne le président de la Chambre de commerce, Paul Obambi.
Les secteurs prioritaires pour lesquels le Congo devra bénéficier d’une formation sont notamment l’agriculture, les mines, le pétrole, le tourisme, l’hôtellerie.