Le maire de Talangaï, Privat Fréderic Ndéket est monté au créneau ce jeudi 31 janvier pour dénoncer l’insécurité récurrente dans sa commune.
A Brazzaville, les kuluna sillonnent avec des armes blanches, notamment des machettes, morceaux de fer, couteaux, arrache-clous et autres, créant ainsi la désolation au sein de la population en commettant des actes inhumains dans la cité capitale.
Le phénomène kuluna à Brazzaville est importé de Kinshasa. «Bébés noirs », ce terme est le symbole d’une violence urbaine morbide équivalente à celle accouchée, voici peu, par les kuluna, autres enfants terribles de la délinquance urbaine.
Tous ceux qui ont eu affaire à ces féroces lionceaux humains dont l’âge varient entre 15 et 30 ans, ne sont près de l’oublier mais se murent dans un éloquent silence.
On parle d’un niveau d’attaque inhumain. Les victimes s’en sortent délestées de leurs biens avec, à la clef, de profondes balafres au visage, des bras amputées quand elles n’y laissent pas leur vie.
Les « Bébés Noirs », arborent des cagoules noires quand ils passent à l’attaque, preuve que ceux qui sont attaqués sont des connaissances qui pourraient les reconnaître.
Et pour le maire de Talangaï, il faut que le fusil change d’épaule cette année et que la paix règne dans le 6ème arrondissement de Brazzaville et partout dans la capitale congolaise.