La reprise du travail a été timide, le 2 janvier à Brazzaville. Dans les administrations, plusieurs bureaux étaient vides.
Nous sommes à Brazzaville, ce 2 janvier 2019, lendemain du jour de fête de fin d’année. La journée n’a pas été déclarée férié mais bon nombre de Congolais ne se sont pas présenté dans leur lieu de travail. Certains ont bien voulu se reposer après une journée de fête.
Dans certains bureaux par contre, le travail a repris son cours normal. Du côté des mairies de Bacongo et de Moungali, il y a eu une forte présence des agents. Tous les services étaient ouverts. Ainsi que les services de Congo Télécom. A la Mairie de Poto-Poto, par contre, la majorité des bureaux étaient fermés. Pour cause de salaires impayés, les agents de cette administration ne venaient déjà pas travailler. Seul le cabinet du Maire reste ouvert.
« L’absence des agents municipaux sur leur lieu de travail est le fait de la grève qu’ils observent depuis le 17 décembre après leur assemblée Général. Ces deniers ont accumulé sept mois d’impayés. Leur souhait était de percevoir aux moins deux mois de salaire. Mais, jusqu’à ce jour, ils n’ont rien perçu », a expliqué le chef des service archives et documentation, Ngakengni Ockandzé.
De son côté, le Maire de Poto-Poto, Jacques Elion a souligné que la grève des agents communaux ne pouvait pas empêcher sa structure de travailler. « Dans certains bureaux vous avez remarqué qu’il y a au moins deux à trois agents qui assurent un service minimum pour servir les habitants et permettre aux élèves en classe d’examen de constituer leurs dossiers », a-t-il précisé.