Le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations féminine de handball a été donné ce dimanche à Brazzaville.
C’est parti pour la 23e Coupe d’Afrique des nations féminine de handball. La compétition se déroule au palais des sports du complexe sportif de la Concorde de Kintélé, dans la banlieue de Brazzaville. Les quatre premières rencontres de la compétition se sont jouées ce dimanche 2 décembre 2018. Elles concernaient toutes les équipes sauf la Tunisie (groupe B) et la République démocratique du Congo (groupe A), qui feront leur entrée en lice lundi. L’Algérie a battu la Côte d’Ivoire (27-24) et le Congo, chez lui, a eu raison du Maroc (36-23). Mais le carton du jour a été signé, sans surprise, par l’Angola. Douze fois titrées sur les quinze dernières éditions, sacrées de 1998 à 2016 (mais seulement troisièmes en 2014), les Angolaises ont piétiné la Guinée en atteignant la barre des 40 buts (40-17). Les joueuses coachées par Morten Soubak seront encore difficiles à aller chercher. En tout cas, elles sont déjà au point. La Tunisie, championne en 2014 et régulièrement sur le podium (finaliste en 1981, 2006, 2010, 2012 et 2016), affronte lundi le Sénégal.
Le Sénégal se rappelle au souvenir du Cameroun
Et cette CAN 2018 a débuté avec une petite surprise. Les Camerounaises, qui s’étaient classées troisièmes lors de la dernière édition en 2016, se sont inclinées face aux Sénégalaises (23-18). Une petite revanche pour ces dernières car il y a deux ans, elles avaient été disqualifiées alors qu’elles s’étaient hissées en finale. La Confédération africaine de handball avait estimé que Camara Doungou ne pouvait participer à la compétition, ayant joué deux ans plus tôt le Mondial junior avec l’équipe de France. Pour rappel, la Tunisie, battue par le Sénégal sur le parquet, fut envoyée en finale et le Cameroun remporta la médaille de bronze sur tapis vert… Une histoire qui résonne particulièrement avec la récente décision de la Fédération internationale d’interdire à une vingtaine de joueuses de prendre part à cette CAN 2018 au motif qu’elles n’ont pas de liens assez forts avec la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Congo-Brazzaville, le Maroc… et le Sénégal.