La commune située dans le département du Niari (sud), ne constitue pas l’exception, en comparaison à d’autres villes du Congo, en matière de chômage.
Mossendjo enregistre un taux de chômage des plus élevés parmi la frange juvénile. Les jeunes dans cette situation en souffrent au quotidien et leur rang ne cesse de grossir. Cette commune urbaine compte une population dépassant les 12.000 habitants, sans compter les non-résidents. Le nombre des chômeurs ne cessent d’augmenter en raison de l’absence de projets pouvant ainsi absorber un tant soit peu le taux de chômage. Ce dernier dépasse largement la moyenne départementale et frôle pratiquement les 30 voire les 40%.
Devant ce chômage endémique, les jeunes de Mossendjo n’ont d’autre choix que celui d’aller chercher un travail ailleurs où ils sont des dizaines à travailler dans les différents chantiers du bâtiment. D’autres jeunes profitent de la moindre opportunité pour dégoter un emploi lorsqu’un projet vient à être lancé à travers la commune. Des projets de développement accordés à la commune ces dernières années sont de plus en plus limités. Aussi, les élus en charge de la gestion des affaires de la commune sont impuissants devant cette situation qui les dépasse de loin. Car les solutions au fléau du chômage qui range cette frange de la population sont plutôt du ressort des plus hautes autorités du pays.
Les pouvoirs publics doivent mener une politique réelle de l’emploi en multipliant les initiatives à même d’assurer des emplois aux jeunes et partant sortir la commune de Mossendjo de sa longue léthargie. Il est à rappeler qu’à l’instar des autres communes urbaines, Mossendjo n’est pas pourvue d’atouts économiques à même d’attirer les investisseurs pour s’y installer. D’où l’obligation de réfléchir à d’autres créneaux. Les pistes sont à explorer dans le secteur primaire (élevage, agriculture, pêche, etc.).