Le président de la JUR a défini le concept « socle » qui, d’après lui, est le sous-bassement de quelque chose et qu’en politique, c’est avant tout le discours qui fait l’homme.
Réagissant à l’allocution du président de l’UDH-Yuki, Guy-Brice Parfait Kolélas, prononcée le 27 octobre à l’occasion de la sortie officielle des organisations spécialisées de ce parti et dans laquelle il a appelé à la mise en place d’une base commun de l’opposition, le président de la Jeunesse unie pour la République (JUR) a laissé entendre que cette proposition paraît erronée.
Le président de la JUR a d’abord défini le concept « socle » qui, d’après lui, est avant le sous-bassement de quelque chose et qu’en politique, c’est avant tout le discours qui fait l’homme.
« On ne peut pas être initiateur d’un sous-bassement politique quand on n’est pas constant dans le discours. La vacillance, interdit à tout homme politique de proposer une démarche commune au consensus», a déclaré Aurélien Briand Miamissa. « Il faut commencer par avoir un discours. Il faut différencier le fait d’appartenir à l’opposition et le fait d’être opposant, ce sont deux choses différentes », a-t-il souligné.
Le président de la JUR a poursuivi: « Je sais que nous sommes nombreux à l’opposition. Il y a les mécontents du système, c’est-à-dire ceux qui ont été déçus et qui par ressentiment, veulent comme se venger; ceux-là ne sont pas des opposants mais font partie de l’opposition. Ils ne peuvent en aucun cas vouloir faire la leçon aux opposants par conviction et par élan assis sur une base politique qui est le discours ».
Pour Aurélien Briand Miamissa, parler d’un socle commun de l’opposition est un langage qui paraîtrait au sens étymologique erroné. « Aujourd’hui, on ne peut pas parler d’un socle commun de l’opposition dans la mesure où celle-ci est plurielle. Il y a l’opposition dite parlementaire, extraparlementaire, modérée et radicale et donc parler d’un socle commun de l’opposition n’est qu’un abus de langage pour une fois de plus s’afficher face à ceux qui étaient hier les mentors pour donner l’impression de faire chanter et intégrer la machine », a-t-il argumenté.
La JUR, a réitéré son président, ne fera aucunement partie d’une opposition qui n’a pas de discours politique. « Aujourd’hui dans les lycées, l’admission d’un dossier à l’examen est monnayée, les malades meurent au Centre hospitalier universitaire, les conditions d’études des élèves et étudiants ne répondent pas. Alors, face à tout cela que dit le politique ? s’est-il interrogé, signifiant que les politiques devraient avoir un discours contraire », dénonçant cela.